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Affichage des articles du mai, 2018

Arion rufus, la Grande Loche rouge et Helix aspersas, le Petit-gris

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L’animation est un métier de patience. A l’image de la limace qui avance à une vitesse d’escargot, il y a de nombreuses étapes dans la fabrication d’un film d’animation. On fabrique les deux gastéropodes en pâte à modeler qui seront ensuite animés image par image sous la caméra puis intégrés à un décor. Avant la projection il reste encore les étapes comme les effets spéciaux, le réglage des couleurs et de la lumière, la sonorisation, le montage …  

Bombus terrestris, le bourdon et autres abeilles

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Le studio bourdonne comme une ruche. Avec concentration, précision et bonne humeur, la belle équipe travaille. Dans l’obscurité des plateaux ou à la lumière de l’atelier, des mains ouvrières donnent vie, jour après jour,   aux animaux et aux plantes. En supervision de cette équipe de choc, Xavier Truchon, notre premier assistant réalisateur, veille au tournage avec efficacité, humour et bienveillance. Ici aux côtés de Prune, il   déploie quelques trésors d’inventivité pour mettre en oeuvre un système de visée afin de contrôler la mise au point de la caméra. Non loin de là, une partie de l'équipe s'active autour du nid du Martin-pêcheur.

Botaurus stellaris, le Butor étoilé

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Botaurus stellaris, le Butor étoilé (juvénile) Le Butor étoilé fait ses premiers pas grâce au travail de Lise Cordellier et Fran Gondi. Avant chaque animation, les animateurs répètent la scène à jouer avec le co-réalisateur Eric Serre. Cette scéance de    travail permet de mettre au point le jeu des personnages, établir les trajectoires ainsi que le cadrage du    plan. Image après image, le Butor commence à s’élancer. En raison de la difficulté à animer un tel oiseau, les animateurs sont quelque fois contraints de tracer des marques numériques comme l’illustre cette copie d’écran. Patiemment, lentement, notre jeune Butor découvre le monde.

Asio otus, le Hibou-moyen duc

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La lumière aussi se sculpte. Deux ans après la réalisation du film pilote, le hibou Moyen-duc est à nouveau sous les projecteurs. Notre directeur de la photographie Fabrice Richard installe le dispositif de tournage des prochaines scènes. Ce travail de lumière et de photographie est la pièce centrale du cinéma de prise de vue réelle. Grâce à tout le talent de Fabrice et une installation astucieuse des projecteurs et du plateau, une dose de savants réglages lumineux et un calibrage des appareils de prise de vue, les films de la série prennent du relief et les animaux gagnent en beauté. La lumière peint les formes et les ambiances, et assure le succès plastique de la série. Aidé de Xavier Truchon, premier assistant réalisateur, Fabrice peaufinent une dernière fois les réglages du plateau pour que notre hibou brille devant la caméra.

La vie en bleu

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Le détourage Comme nous l’avons évoqué, les animations de la série sont filmées sur fond bleu (Lise en train d'animer l'Anax imperator/ Dytiscus latissimus). Mais ce fond peut être aussi rouge (Esox lucius). Ou vert (Salamandra salamandra). Ou plusieurs couleurs à la fois. Cela dépend en fait de la couleur des animaux et s'ils contiennent du bleu, du vert ou du rouge. En effet, grâce à un procédé de détourage numérique, c’est-à-dire de sélection de la couleur de fond puis son effacement sur chaque image avec tous les parasites comme les rigs, les ombres, les reflets, les scotchs... Toutes les animations peuvent être isolées puis intégrées ultérieurement à un décor. Ce travail facilite le tournage et la manipulation sur le plateau mais nécessite de longues heures de travail et beaucoup de dextérité sur ordinateur. Et le magicien du détourage sur  Bonjour le monde!  c’est Alain Jézégou. Sur la première vidéo, on découvre le plan original, sur fond bleu, du T

Emys orbicularis, la Cistude d’Europe

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Emys orbicularis, la Cistude d’Europe Encore un marathon de patience et de prouesse sur Bonjour le Monde! L’animatrice Violaine Picaut anime la tortue Cistude pour le plan final de l’épisode. Elle doit simuler la remontée de l’animal sur le tronc puis sa progression jusqu’en haut de la branche. Une longue préparation est nécessaire car l’installation de l’accessoire décor et du système de maintien du personnage est ardu. Sur sa table de travail, Violaine a patiemment décomposé chaque étape du mouvement, sa durée et ses caractéristiques techniques. La tortue, qui a des mouvements lents et une démarche particulière, représente une grande difficulté de manipulation car  plus le déplacement de l'animal est lent, plus le nombre de photos filmées est important. La Cistude est entre de bonnes mains et la délicatesse de l’animation de Violaine fait des merveilles.